Future classe exceptionnelle

Prochainement vont s’ouvrir les discussions avec le MEN pour établir le nouveau mode d’accès à la classe exceptionnelle. Il n’est pas inutile de rappeler que jusqu’en 2006 la hors classe était contingentée et seul 15 % du corps y avait accès.

Le SNES avait alors obtenu la suppression de ce contingent, la mise en place d’un ratio promus/promouvables, et aujourd’hui plus d’un tiers de la profession est au moins à la hors classe.

Disparition des viviers :

Concernant la classe exceptionnelle, le ministère a déjà acté les disparitions des viviers 1 et 2, du contingentement (10 % maximum de chaque corps pouvait être en classe exceptionnelle), et pour les certifié.es, celle de l’échelon spécial (seul 20 % des certifié.es en classe exceptionnelle pouvaient accéder à l’échelon spécial, le seul donnant une réelle revalorisation par rapport au 7e échelon de la hors classe).

Il garantit dès maintenant la mise en place d’un ratio promus/promouvables. Et le ministère avance un ratio qui permette de maintenir le nombre de promotions constatées en 2023 (pas certain que Bercy sera d’accord…), et semble envisager que nous puissions être promouvables à partir du 5e échelon de la HC (4e pour les agrégé.es).

Des modalités de promotions inadmissibles

Par ailleurs le ministère ne renonce pas à son idée de promotion des « méritants », ni à celle d’accès fonctionnel, l’actuel ne lui plaisent pas, car très majoritairement les ayant droit sont celles et ceux ayant travaillé en ZEP, alors que le ministère voudrait du « vrai » fonctionnel (des missions ou du Pacte très probablement... ).

Dans l’immédiat il n’est pas question de remettre en place un 4e rendez-vous de carrière, mais rien n’est à écarter.

La question du barème et de l’avis va être discutée : avis définitif ? Avis revu chaque année ?
Le SNES œuvrera pour l’accès à ce nouveau grade en faveur de toutes celles et tous ceux ayant atteint le dernier échelon de la hors classe.