
La section académique du SNES-FSU a eu une audience le 6 mai portant spécifiquement sur la campagne 2025 de la classe exceptionnelle, avec le DRH, la directrice et la directrice adjointe de la DPE, ainsi que la doyenne des IPR.
La circulaire de la campagne Classe Exceptionnelle 2025 n’est toujours pas parue (l’intranet du rectorat indique qu’elle sera mise en ligne le premier trimestre 2025 et propose en téléchargement la circulaire de 2024…. ). Les avis et appréciations des chef
fes d’établissement et inspecteur trices seront portés à la connaissance des promouvables début juin, via I-prof.Nous avons fermement réitéré notre souhait de ne pas voir se répéter en 2025 les inégalités de traitement constatées en 2024, comme par exemple le fait que chez les certifié
Nous avons également rappelé le taux de promotion anormalement bas en arts plastiques (2%) et SES (3,8%), alors que pour les autres disciplines les taux oscillaient entre 9,5 et 11 %.
Nous avons demandé à l’administration d’être particulièrement vigilante sur les promotions dans les disciplines à très faible effectif, afin que toutes les disciplines bénéficient statistiquement du même traitement.
Le DRH s’est dit sensible à nos propos mais n’a pas pris d’autre engagement que de se fixer une période d’observation de 3 ans avant de tirer des conclusions.
Après avoir rappelé les règles de reclassement lors du passage de la hors classe à la classe exceptionnelle et fait le lien avec les pensions, nous avons insisté pour la promotion prioritaire des collègues au dernier échelon de la hors-classe et « retraitables ». Pour le SNES-FSU le résultat de 2024, avec seulement 69 promotions sur 223 certifié
es au 7e échelon de la hors-classe depuis plus de 3 ans, est notoirement insuffisant. Malheureusement la réponse montre, si besoin était, que l’administration et les corps d’inspection campent sur leur vision passéiste du métier d’enseignant e. Seule une petite partie des collègues paraît digne à leurs yeux d’accéder à la classe exceptionnelle, et ce mérite est exclusivement décidé par le/la chef fe d’établissement et l’inspecteur trice. Le résultat est le blocage de nombreux ses collègues à la hors-classe, qui se voient ainsi refuser le droit de progresser dans la carrière. L’exemple du premier degré où le taux de promotion est de 29%, ce qui va selon les projections permettre à toutes et tous l’accès à la classe exceptionnelle, contredit cette vision méritocratique imposée aux corps du second degré.La section académique du SNES-FSU étudiera attentivement les résultats des promotions en juillet prochain. Elle continue à dénoncer la composition du « comité d’experts » qui décide des promotions – aucun
Rappelons que pour les certifié es il y a une différence de 743 euros (468 pour les agrégé es) pour le salaire mensuel brut entre le 7e échelon de la hors-classe et le dernier chevron de la classe exceptionnelle, ce qui pour la pension brute dans le cas d’une carrière complète et sans décote entraîne une différence de 558 euros (351 pour les agrégé es).
La section du SNES-FSU de l’académie de Bordeaux